Services

Centre de crise

Le centre de crise propose une prise en charge permanente (7j/7) dans un cadre communautaire.

Permanence psycho-sociale accessible chaque jour entre 9 et 16h.

Que peut-on y trouver ?

• mise à l’abri
• douche
• repas chaud
• café
• activités en tout genre : sportives, culturelles, jeux de société, ateliers, …
• des infirmiers : des soins, des dépistages, …
• des assistants sociaux : une écoute, un accompagnement, …
• une psychologue : une écoute, des conseils, …

Se rendre sur place entre 9h et 12h.

20 lits (+ 2 lits d’urgence) pour maximum 13 jours.

Le centre est accessible à toutes les personnes se présentant au centre de jour et en faisant la demande, sous réserve de place disponible.

Objectifs :

• se reposer
• remettre de l’ordre dans sa situation socio-administrative
• amorcer, si la personne le souhaite, un projet d’insertion (projet thérapeutique ou en lien avec une recherche de logement)
• avoir amélioré ou stabilisé la situation de la personne au terme de son séjour

Se rendre sur place entre 9h et 12h.

Comptoir LAIRR

Le LAIRR est un Lieu d’Accueil, d’Information et de Réduction des Risques.

C’est un dispositif de promotion de la santé visant à réduire les risques liés à la consommation de drogue(s)
(dépendance, overdoses, conséquences judiciaires, HIV, hépatites B et C, etc).

Au comptoir, le public peut accéder au(x):

• matériel stérile d’injection (seringues, coupelles en aluminium, acide ascorbique, etc.)
• matériel d’inhalation (kit crack, feuilles d’aluminium, etc.)
• matériel de sniff (« roule ta paille », sérum physiologique, etc.)
• brochures
• préservatifs, lubrifiant
• conseils

Lors des permanences, le public peut accéder, en plus de tous les services du comptoir, à :

• un espace de rencontre
• des services de première nécessité (douches, repas, consigne, petits soins)

Phase 4

8 studios supervisés pour accompagner vers l’autonomie
hébergement sur du plus long terme (moyenne de 8 mois).

La phase IV (baptisée comme telle suite aux trois premières phases de l’hébergement de crise) vise l’insertion en société des usagers de drogues via l’accès au logement et le réapprentissage de la vie en autonomie.

Ce projet d’accompagnement (pensé avec l’aide du CPAS de la Ville de Bruxelles) dispose de 8 studios supervisés, conçus pour être occupés de façon individuelle (ou exceptionnellement en couple) durant une période variable (renouvelable de mois en mois au cas par cas).

Tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé, les résidents disposent d’un temps suffisant pour entreprendre les démarches en matière de logement tout en ayant l’opportunité d’expérimenter la vie en autonomie (payer le loyer, gérer un budget, nettoyer et ranger un logement, faire des courses, réapprendre à cuisiner, etc.).

L’accès en phase IV est soumis à certaines conditions, contrairement aux autres services. Le bénéficiaire ne peut plus bénéficier des services du centre de crise et doit :

• pouvoir payer une redevance forfaitaire mensuelle
• faire preuve d’une réelle motivation dans la recherche d’un logement et adhérer au « contrat d’accompagnement social » (ce qui implique au minimum 2 entretiens psychosociaux par semaine, une évaluation hebdomadaire, une inscription à une activité et, si nécessaire, un suivi thérapeutique)
• être stabilisé au niveau de la consommation
• avoir séjourné préalablement au centre de crise (candidature interne) ou avoir été recommandé par des centres de postcures ou des maisons d’accueil (candidature externe)

Phase 5

Accès au logement social
pour les personnes de phase IV sans autre solution de logement.

Dans l’optique de faciliter l’accès au logement social, Transit bénéficie d’une convention de partenariat avec certaines Sociétés Immobilières de Service Public (SISP) en Région bruxelloise. Cet accord permet à des résidents de la Phase IV ne disposant pas d’autre possibilité de logement et répondant bien entendu aux critères classiques d’attribution d’être orientés vers un logement social dans des délais raisonnables. Grâce à ce partenariat, soumis à certaines conditions d’accès, Transit peut, chaque année, offrir une seconde chance durable à des personnes très éprouvées par les obstacles rencontrés lors de leur parcours d’insertion. Un accompagnement à domicile est également réalisé si la personne en émet la demande.

Travail avec les (ex) détenus

Accueil des (ex) détenus à Transit

Visite préalable aux prisons bruxelloises ou permission de sorties depuis les prisons wallonnes ou flamandes

Transit va à la rencontre des détenus  dans les trois prisons bruxelloises. Elle y amorce une éventuelle prise en charge au centre de crise dans le cadre de :

• congé pénitentiaire classique (48h)
• permission de sortie
• sortie conditionnelle
• sortie à fond de peine

L’objectif de la démarche est double :

1. assurer la continuité des soins entre « l’intra et l’extra-muros ». En accord avec Transit, les établissements pénitentiaires bruxellois délivrent le traitement médical adéquat pour une période de 72 heures.
2. préparer et faciliter la réinsertion de la personne en lui permettant de bénéficier d’une prise en charge immédiate à la sortie de prison et de recouvrir ses droits sociaux.

Travail de rue

Accompagnement personnalisé en rue.

Une équipe d’éducateurs de rue effectue un travail d’accompagnement dans le milieu de vie des consommateurs de drogues. Son rôle consiste à (ré)amorcer un lien avec les personnes les plus marginalisées, via :

→ axe 1 : un travail de proximité et de maraude dans certains quartiers,

→ axe 2 : un travail d’information (aux usagers et à leurs proches), de prévention et de réduction des risques (distribution de matériel stérile, ramassage des seringues usagées avec les usagers injecteurs, sensibilisation au problème des nuisances publiques), comprenant une participation au Médibus (maraudes
le mercredi de 15 à 18h, place Sainctelette) avec l’asbl Dune,

→ axe 3 : une prise en charge (depuis la rue ou le logement) avec la possibilité d’un accompagnement physique dans les démarches psycho-médico-sociales.

Transit est actuellement actif au sein du Contrat de Quartier Jonction (2014-2018).

ORBA

Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes

Lien vers les politiques régionales et communales.

En 2016, Bruxelles Prévention – Sécurité (BPS) a confié à Transit le rôle d’Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes (ORBA) dans le cadre de la troisième thématique (« drogues et assuétudes ») du Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP).

Sur base d’un contrat de gestion, il revient donc à Transit de coordonner et d’opérationnaliser les mesures prises par la Région de Bruxelles-Capitale en matière de politique drogues avec l’ensemble des acteurs de terrain tant publics que privés. C’est dans ce cadre qu’un centre intégré à très bas seuil d’accès verra le jour prochainement, selon la priorité politique émise par le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Par ailleurs, Transit soutient également les 19 communes bruxelloises dans la conception et le développement des projets inscrits dans les Plans bruxellois de Prévention et de Proximité (PbPP) dont il se charge en outre d’évaluer le contenu et la pertinence auprès de BPS.

Formations

Envie de renforcer vos connaissances (et celle de votre service) en matière de drogues et de leurs représentations ? Contactez-nous !

Transit propose des formations portant sur le phénomène des assuétudes, elles permettent d’améliorer les connaissances (produits, modes de consommation, spécificités du public de rue, législation,…) et les pratiques en termes de savoir-faire et de savoir-être (travail sur les représentations et sur les stratégies d’intervention en matière de réduction des risques). Ces formations s’adressent à tout professionnel susceptible d’entrer en contact avec les usagers de drogue(s). Destinées au secteur public et privé elles sont élaborées sur mesure, en fonction des attentes et des besoins spécifiques des participants, toujours en lien avec l’expérience de terrain développée par Transit depuis près de 30 ans.

Les formations ont une durée minimum d’une demi-journée, le lieu est défini en fonction de la demande.

En tant qu’Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes (ORBA), Transit a été mandatée par la Région de Bruxelles Capitale pour développer  cette mission auprès des acteurs non-spécialisés en matière d’assuétudes (gardiens de la paix, services communaux de prévention, services de police, agents de la STIB, IBGE, …). En renforçant la transversalité des pratiques entre les professionnels de la sécurité et de la prévention, Transit invite à un travail de réflexion par rapport aux préjugés et aux représentations de chacun.

Les formations ont une durée minimum d’une demi-journée et le lieu est à définir en fonction de la demande.

Espace Femmes

Tous les mardis de 13 à 16h, pour les femmes suivies ou non à Transit

Ouvert à toutes les femmes (ex)-consommatrices de drogues, l’Espace Femmes leur permet de renouer avec leur féminité souvent niée par des conditions de vie précaires.

• prendre du temps pour soi
• parler de ses préoccupations personnelles et intimes
• prodiguer du soin orienté bien-être pour reprendre confiance.

L’Espace Femmes leur permet de :

• se doucher
• se maquiller
• poser du vernis
• se reposer dans un endroit tranquille et sécurisant
• écouter de la musique
• …

Il n’y a pas de canevas spécifique, ce sont les femmes qui utilisent cet espace selon leurs envies et leurs besoins.

Intéressé par un partenariat ? L’Espace Femmes a toujours besoin d’échantillons ou de soins offerts (coiffeur, esthéticienne, …) : n’hésitez pas à nous contacter !

Avis aux institutions du secteur : l’espace est ouvert à toutes les femmes, n’hésitez pas à le promouvoir auprès de votre public féminin. Laetitia et Audrey, responsables de l’Espace, sont disponibles pour vous fournir toutes les informations nécessaires, venir à votre rencontre, nouer les premiers contacts. Des flyers sont à disposition sur demande.

Télécharger l’affiche.

Projet formulé dans le Plan Global de Sécurité et de Prévention 2017-2020

« Concrètement, un centre intégré à très bas seuil d’accès (sans condition, anonymat, gratuité des services, accueil 24h/24, 7j/7, accueil spécifique destiné aux femmes) sera créé, qui permettra la combinaison des services et des approches. Ce centre se trouvera à proximité d’une scène ouverte de consommation, pour favoriser l’accessibilité de ces services à destination des usagers de drogues précarisés. Il devra également être ouvert sur le quartier, participant ainsi à sa cohésion sociale. »  Voir le PGSP dans son entièreté.

Concrètement, Transit est chargé de la mise en place de ce centre intégré. Celui-ci sera géré en collaboration étroite avec deux partenaires : le projet Lama et Médecins du Monde.

• Transit : accueil psycho-social spécialisé assuétudes<:li>
• Projet Lama : médecine spécialisée addictologie
• Médecins du Monde : médecine générale

Le projet est en cours d’élaboration : la recherche du bâtiment qui abritera le centre est lancée !